Au début du XXème, on compte 267 cheminées qui se dressent au-dessus de Roubaix. D’abord construites sur les bords du canal, les usines de filature, de tissage et de teinturerie s'imbriquent progressivement dans le tissu urbain de la ville et au milieu même des habitations. A l’image de l’usine Motte-Bossut, construite en 1843 et baptisée l’ « usine monstre », la grande industrie textile s’est implantée à Roubaix et règne sur la ville, en employant près de 120 000 ouvriers en 1910.